Bam!
Ruban adhésif et bois divers, dimensions variables, installation, Paris, 2007-2009
« Édouard Rolland pose aussi la question de la mort dans une installation-sculpture à partir de cinq structures en bois et d’une «empreinte». Ces éléments appartiennent à un espace incertain entre l’équilibre et la gravité, la verticalité et l’horizontalité, l’élévation et la chute. Ce que cherche Édouard Rolland c’est avant tout à dialectiser l’idée de chute suicidaire : en se détruisant, quelque chose se construit paradoxalement, et c’est dans cette destruction que l’artiste éprouve sa non-maîtrise face à la matière, la puissance de l’accidentel et de l’inattendu […]. Les planches d’Édouard Rolland sont entre la vie et la mort, dans un étroit passage du temps auquel seul l’art peut accéder […]. Cette exposition montre avant tout que le passage est toujours déjà un chemin de traverse, une prise de risque, un véritable passage à l’acte. »
Léa Bismuth (ArtPress), extrait du catalogue d’exposition « Passage(s) », Paris, 2009.