Bio

Docteur en « Arts et Sciences de l’Art », Édouard Rolland est artiste plasticien et théoricien de l’Art.

Il vit et travaille à Paris.

Sa thèse soutenue à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne en 2012 avait pour titre « De la chute. Mise en œuvre et mise en scène dans le processus sculptural« .

Ses installations s’articulent principalement autour la chute, sa mise en œuvre (procédé) et sa mise en scène (sujet), grâce notamment à l’utilisation du ruban adhésif comme médium. Ces catastrophes ironiques sans conséquences, ces accidentels provoqués et scénarisés (ou « laisser tomber positif ») répondent à des dualités telles que destruction et construction, fiction et réalité, hasard et maîtrise, etc.

Son travail de peinture exploite les enjeux du non-déterminé, mettant en œuvre des matériaux qui, associés, peuvent difficilement cohabiter ; hasards provoqués sans contrôle, les craquelures en surface sont des indices du non-choix, de la non-finalité du plasticien qui ne peut avoir le dernier mot sur son travail.

Quant à son travail d’in situ, sa volonté est d’intervenir dans un lieu afin d’en questionner les enjeux et portées pour ne pas lui nuire mais, au contraire, d’établir un dialogue entre éléments visuels (peinture, ruban) et cet espace d’accueil.

En parallèle de sa production plastique, il rédige des articles et autres textes monographiques en lien ou non avec sa pratique, tout en intervenant à la fois à des colloques universitaires et à des conférences en art et architecture (notamment à propos de Le Corbusier).

D’un point de vue théorique (enseignement, articles, colloques) comme plastique (installations, wall drawings), les enjeux et portées de l’expérience de l’espace, ainsi que les considérations sur le dialogue in situ entre art et architecture (avec le ruban adhésif ou l’approche picturale) sont une de ses trames de recherches ».

Hermann Debray